Pugno
Paris, de nos jours.
On parle dans l’actualité de la mort d’un ancien membre d’un mouvement clandestin italien. Ce mouvement s’appelait Pugno (Poing) et faisait partie, avec les Brigades Rouges, Prima Linea ou les Noyaux Armés Prolétariens, de la mouvance terroriste d’extrême-gauche qui a ensanglanté l’Italie des Années de plomb (70/80)
Sandro Bianchi est médecin. Originaire d’Emilie, il a fait ses études à Bologne puis s’y est installé. Mais il a eu la bougeotte durant toute sa vie, changeant plusieurs fois de ville en Italie, partant même en… Amérique centrale. En 1985, il se fixe en France. Les changements de cap ont affecté sa carrière mais Sandro n’en a cure. Ce n’était pas une situation qu’il cherchait en déménageant, mais une femme, inaccessible : Raffaella Rizzo.

’est à elle que Sandro songe immédiatement lorsqu’on parle de Pugno aux informations. Comment aurait-il pu imaginer au milieu des années 1960 que la belle Raffaella de son adolescence allait devenir la passionaria de ce mouvement terroriste ?... Qu’Aristo De Luca allait en être un des fondateurs ? Et que Dina et Piero, deux autres amis d’enfance, allaient être mêlés à cette tragédie ?
Personne n‘aurait pu prédire cela quarante cinq ans plus tôt…
Nous sommes à Montefiorino, petite ville de moyenne montagne 6’Emilie-Romagne située à 50 kms de Modène et 70 kms de Bologne environ.
Cinq amis d’enfance ont grandi à Montefiorino et s’y retrouvent à l’occasion de vacances ou de certains week-ends, comme celui du 20 mars 1965 où débute toute l’histoire.